Les résultats de deux cohortes de l’étude IMVigor 210 (1) démontrent une efficacité significative de l’anticorps anti-PDL-1 atézolizumab (Tecentriq, Roche) dans les tumeurs urothéliales avancées, en deuxième ligne après chimiothérapie avec sels de platine : un taux de réponse de 24% et un faible pourcentage de patients (10 à 15%) déclarant des effets secondaires sévères. Des résultats qui ont conduit la Food & Drug Administration (FDA) à autoriser la commercialisation de ce médicament dans cette indication, selon une procédure accélérée.
D’autres anticorps, comme le durvalumab, également un anti- PD-L1, sont en cours de développement (2).
Beaucoup voient dans l’immmunothérapie l’avenir de la lutte contre le cancer. Un espoir sans précédent pour les patients métastatiques, mais un défi majeur pour la filière, car émerge alors, économie oblige, la question du coût des traitements, souvent prohibitifs (plusieurs dizaines de milliers d’euros par patient) et de leur évaluation.
(1) D’après la présentation du Dr Robert Dreicer, MD, Cleveland Clinic, ASCO 3 juin 2016
(2) D’après la présentation du Dr Christophe Massard, chef du comité Essai Précoces au DITEP – Département d’Innovation Thérapeutique et Essais Précoces – de l’Institut Gustave Roussy, en session orale, ASCO 5 juin 2016.
Sylvie Favier